Simon Pouplin : « J'ai passé de bons moments à Rennes »

Le 3 mai dernier, pour le compte de la 36e journée, Simon Pouplin jouait face à Caen son dernier match officiel sous le maillot rennais (2-2). Après 8 ans passés au club, le Rennais barré par Nicolas Douchez cette saison a posé ses valises à Fribourg en Allemagne

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ça y est, tu as tourné définitivement la page du Stade Rennais F.C. ?
Oui, je suis arrivé hier soir à Fribourg. C'est un nouveau départ pour moi, j'ai rencontré les dirigeants, le coach, Robbie Dutt, l'entraîneur des gardiens, tout s'est bien déroulé.

Tu es resté 8 ans au club, cela compte dans une carrière...
Le Stade Rennais F.C. est mon club formateur. J'ai passé de très bons moments ici, j'ai aussi beaucoup d'attaches. Je connais tout le monde dans le club, je me sentais très bien à Rennes mais le football est ainsi fait. Il faut l'accepter même si je suis un peu amer.

Pourquoi ?
Avant de perdre ma place, je ne crois pas avoir réalisé de mauvaises performances. Mais il y a eu l'arrivée d'un nouvel entraîneur et j'ai payé comme d'autres , les mauvais résultats de l'équipe.

Il n'y avait aucune possibilité pour que tu restes et retrouver une place de titulaire ?
Je ne suis pas idiot. J'ai compris que je devais partir la saison dernière, lorsque j'ai réalisé deux bons matches (à Caen et face à Strasbourg) et qu'ensuite je suis redevenu remplaçant. L'entraîneur ne comptait pas sur moi. J'ai su par la suite que le club recherchait un autre gardien, j'ai donc anticipé.

Tu souhaitais partir pour l'étranger ?
Je préférais effectivement aller soit en Allemagne soit en Espagne. L'Allemagne est un très grand championnat, avec de belles ambiances, des stades pleins... j'avais pu l'observer lorsque l'on a joué la saison dernière à Hambourg en coupe de l'UEFA. Quand Fribourg m'a fait une offre, j'ai été très intéressé car le challenge sportif était attirant.

Même en division 2 ?
Le club vise la montée. Ils sont descendus en 2004-2005 mais ils veulent remonter cette année. Il y a un bon groupe avec deux joueurs français Yacine Abdessadki et Jonathan Jäger. Les installations sont bonnes, le stade aussi, la pelouse est parfaite.

Tu ne souhaitais pas rester dans le championnat français ?
Je n'avais rien exclu mais je n'ai pas eu de contacts avancés avec des clubs français à l'inverse de Fribourg qui a vraiment souhaité ma venue au club.