Alexander, Junichi Inamoto et Bruno Cheyrou ont quitté le club. Pour toi, la concurrence sera moins dure...
En arrivant ici, je savais que ce serait difficile car il y avait six milieux. Deux sont partis, c'est certain que pour moi, c'est une bonne chose car mon temps de jeu sera supérieur. Cela ne veut pas dire que je jouerai tout le temps. Je dois toujours prouver.
Comment as-tu vécu ces derniers mois depuis ton arrivée au mois d'aoû t ?
Ce fut un grand changement mais maintenant ça va de mieux en mieux. Je connais à présent la ville. Je peux conduire sans GPS maintenant ! L'hiver ici n'est pas très rude comparé à la Norvège. Je sais que c'est exceptionnel pour vous des températures aussi froides mais pour moi c'est parfait !
On peut dire désormais que tu es à 100 % de tes moyens ?
Quand je suis arrivé, le coach m'a dit qu'il fallait en général six mois pour s'adapter. Je pense avoir mis moins de temps. Peut-être simplement trois mois. Je sais comment l'équipe joue, ce que mes coéquipiers veulent sur le terrain. ça va beaucoup mieux.
Il y a une grande différence entre le championnat français et norvégien ?
Oui, une grande différence. On en parlait avec mon ami, gardien de but Espen Johnsen (ndlr : actuellement à l'essai au Stade Rennais F.C.). Il a vu le match face à Caen et il a été très impressionné. Les joueurs ont des qualités individuelles. Par exemple, Moussa Sow est rapide, puissant, capable de garder le ballon. Techniquement et tactiquement aussi il y a une différence. C'est plus rapide. En Norvège, il y a plus de longs ballons comme en Angleterre. On a le temps de récupérer la balle, de la contrôler et la redonner. Ici, à l'entraînement, le coach veut seulement trois touches de balle. Tous les joueurs pressent également très vite le porteur. Mais comme je l'ai dis, ce n'est plus un problème, je me suis adapté.
En Norvège, tu semblais jouer à un poste plus offensif...
Oui c'est vrai, à Rennes, je dois me concentrer d'avantage sur la phase défensive. Je ne peux pas monter comme je le veux. Mais cela me convient bien.
Tu apprends le Français ?
Oui, je le comprends maintenant. C'est important de saisir ce que ton entraîneur ou tes coéquipiers te disent ! J'essaye de parler Français avec mes partenaires sur le terrain. J'espère le parler le plus rapidement possible.