Des débuts difficiles
Arrivée en provenance d'Udinese, club de Série B italienne durant l'été 2008, le Ghanéen a d'abord peiné à s'imposer en Bretagne. Victime d'une blessure lors de sa dernière saison en Italie, " Asa " a vu sa première année à Rennes entachée par des soucis de santé.
Présent lors de seize matchs de championnat mais titulaire à seulement six reprises, Gyan, avec un seul but à son actif (à Lorient en décembre 2008), est bien loin du rendement offensif que l'on connaît. Mais malgré un état de forme fluctuant et son manque de temps de jeu, " Asa " montre, par sa vitesse, ses appels et sa lecture du jeu qu'il a de nombreuses qualités.
L'envol de Baby Jet
Conscients du potentiel de Gyan, le staff Rennais concocte à son attaquant de classe international un programme de préparation et un suivi individualisé durant tout l'été 2009 afin de ramener le Ghanéen à son meilleur niveau. L'arrivée de Frédéric Antonetti aux commandes du groupe professionnel accélère sa progression. Le technicien corse décide de faire confiance à Gyan à la pointe de l'attaque " Rouge et Noir ".,
La saison débute et le travail semble porter ses fruits pour le Ghanéen. Auteur de plusieurs buts décisifs durant toute la saison et de quelques buts spectaculaires comme face à Montpellier ou à Bordeaux, Asamoah Gyan devient naturellement l'une des pièces maitresses du 11 Rennais. Si " Asa " termine sa saison en tant que meilleur buteur du club avec 13 réalisations et 3 passes décisives, il confirme également son potentiel au niveau international. A la CAN, d'abord, en janvier 2010 où il permet au Ghana d'aller en finale, puis en Afrique du Sud, lors du dernier Mondial en emmenant les " Black Stars " en quart de final, devenant la véritable égérie du continent Africain.
A 24 ans, Asamoah Gyan quitte le Stade Rennais F.C, club qu'il l'a vu prendre une toute autre dimension, pour rejoindre les " Black Cats " de Sunderland, 13e du dernier exercice en Première Ligue. "Baby Jet", ovationné une dernière fois par le public du stade de la route de Lorient contre Saint-Etienne, s'envole donc outre manche.
