Julien Stéphan : « trouver les ajustements nécessaires »

La première semaine avec le groupe : 
« Elle a été intense, chargée et passionnante. Il y a beaucoup de choses à faire et beaucoup d’échanges avec tout le monde. C’est aussi particulier car on a commencé la semaine avec un demi-groupe. On a récupéré les internationaux au compte-goutte. On a véritablement commencé à préparer le match ce vendredi. On a présenté le projet collectif que l’on voulait mettre en place. On a deux jours pour passer des idées, en étant pragmatiques et en allant à l’essentiel. »


Les axes de travail : 
« C’est très bateau mais on va chercher à concéder le minimum d’occasions et à créer du danger. Quand on a aussi peu de temps pour apporter les modifications, il faut prioriser. On doit être clair, précis et objectif. Ensuite, ce sont les joueurs qui détiennent les clés. »


Le 3-5-2 utilisé à Strasbourg : 
« Un entraîneur est là pour s’adapter aux caractéristiques de ses joueurs. À Strasbourg, je ne dirais pas que je l’ai utilisé par défaut mais parce que l’on n’avait pas d’autres caractéristiques de joueurs pour jouer dans d’autres systèmes. Ici, je pense que l’on peut jouer dans plusieurs systèmes, avec une défense à 3, à 4. »


Comment retrouver la confiance ?
« Il y a bien évidemment les discours avec des entretiens individuels et collectifs. Après c’est le terrain qui parle et la mise en application. Il faut avoir aussi le diagnostic le plus objectif possible. Il ne faut pas tout noircir non plus car il y a eu de très bonnes choses qui ont été effectuées. Il faut trouver les ajustements nécessaires. Quand il y a un changement de staff, il y a souvent plus de dynamisme et de fraîcheur car les cartes sont quelque part redistribuées. Ça génère beaucoup d’intensité à l’entraînement. Ça c’est top, il faut que l’on arrive à l’entretenir. »


Florian Maurice confirmé au poste de Directeur technique :
« Je suis heureux qu’il reste. Qu’il ait traversé une période d’interrogation et de trouble, je l’entends parfaitement, ça ne me pose aucun souci. On discute tous les jours avec Florian. Quand un club traverse une période difficile avec des changements, il ne faut pas ajouter de trouble au trouble. Il connaît parfaitement le club. J’avais été moteur lors de son arrivée en 2020. Je suis très heureux de travailler avec lui et super content de la décision qu’il a prise. »


Sa période d’inactivité : 
« Dix mois c’est long. On passe par différentes périodes, des bonnes et des moins bonnes. On en profite pour observer ce qui se passe dans d’autres championnats. Ça m’a permis de voyager et de voir des matchs à l’étranger. Ça m’a permis également de profiter de la famille car quand on est en activité on n’en profite pas. On se régénère, on se ressource, on prend de la force, on s’interroge aussi. Puis lorsque l’on a la chance d’avoir à nouveau un projet intéressant, on se replonge en étant frais et dispo, motivé, engagé à 100%, car c’est un métier très énergivore. »


Le Stade de Reims : 
« Au bout de douze journées de championnat, on est à la place que l’on mérite. Si Reims est 5^e, c’est qu’ils le méritent. C’est une équipe qui joue bien, elle est dynamique, intense, elle presse beaucoup, elle est très engagée sur le plan athlétique, elle très bien coachée. Ils sont super bien staffés, tout fonctionne bien, tout est optimisé. C’est une équipe forte sur coups de pied arrêtés, une des meilleures dans ce domaine en Ligue 1. C’est une équipe complète qui mérite son classement. On aura une forte opposition dimanche. »