Yassine, tu as été titularisé face à Montpellier. Comment as-tu vécu cette annonce ?
Je l'ai vécue sereinement et tranquillement. J'ai pris du plaisir. En plus, il y avait la victoire à la clé.
Avais-tu la pression face au champion de France en titre ?
Pas particulièrement. Il faut prendre tous les matchs de la même manière. Quand on est footballeur de haut niveau, tous les rencontres sont importantes. On me donne ma chance. Il me faut la saisir.
Avais-tu des envies d'ailleurs cet été ?
Je devais partir cet été mais ça ne s'est pas fait. Cela ne m'a posé aucun problème. Je suis resté concentré. J'ai continué à travailler et à ne pas me disperser. Avec le niveau qu'il y a l'entraînement, on progresse. C'est ce que j'ai essayé de faire pendant deux ans. Il y a peut être une place qui se libère.
As-tu douté ?
Pendant une courte période. C'est un peu dur d'attendre mais ça n'a pas duré longtemps. Je suis bien entouré, j'ai ma famille. Il y a des gens qui ont su tout de suite me remettre dans le droit chemin. Le principal, c'est de ne pas se montrer impatient. Quand on est jeune, c'est un peu le problème.
Ta bonne prestation t'a t-elle libéré ?
Je dois continuer sur la même base et garder la même envie. Ce n'est pas parce que j'ai été titularisé en Ligue 1 que je dois me relâcher.
En tant que droitier, éprouves-tu des difficultés à jouer à gauche ?
Il faut apprendre à utiliser son pied gauche à bon escient. En CFA2, j'ai souvent joué à gauche. Ce n'est pas une nouveauté. Plus jeune, je jouais milieu de terrain, dans l'axe. A l'image de Romain Danzé le week-end dernier (ndlr : repositionné au milieu de terrain), on garde des réflexes.
