Habib Beye
Le point sur le groupe
« Azor Matusiwa a eu un petit virus la nuit dernière, on n’a pas voulu prendre de risque. On est encore en train d’évaluer sa situation avec le médecin. Anthony Rouault a pris un coup à l’entraînement. Il y a eu un petit épanchement, rien de grave, mais on a préféré le faire travailler en individuel aujourd’hui. Seko Fofana est de retour. »
Le match contre Strasbourg
« On a maîtrisé les vingt premières minutes. Après, j’ai constaté une baisse d’intensité qui nous a fait perdre le contrôle. Il faut qu’on arrive à maintenir le rythme aussi longtemps que possible. Et l’objectif pour nous, c’est que nos temps faibles soient des temps de maîtrise. Qu’on puisse se régénérer en tant qu’équipe pour ensuite pouvoir réimpacter l’adversaire. Ce qui est très positif, c’est que notre fin de match a été au niveau d’intensité de l’adversaire. Et la victoire nous a apporté de la sérénité pour continuer à mettre des choses en place cette semaine à l’entraînement. »
La gestion du groupe
« Il faut nourrir une émulation au quotidien, par l’entraînement dans un premier temps. C’est ce que j’ai dit à mes joueurs ce matin : « L’équipe dans le projet de jeu », c’est-à-dire impliquer tout le monde dans la logique de performance pour que chacun puisse prétendre au groupe, dès samedi contre Saint-Étienne. Le fait d’avoir une richesse d’effectif me donne, de mon côté, la possibilité d’avoir plusieurs animations et différents systèmes à mettre en place. C’est une satisfaction d’avoir un groupe complet, et prêt à la performance. »
L’animation du jeu
« Aujourd’hui, les joueurs savent parfaitement ce qu’on attend d’eux, les positionnements que l’on souhaite avoir. Mais on doit aussi laisser de la place à leur créativité, ce domaine d’expression leur appartient aussi. Ce n’est pas un cadre fermé. Je veux qu’ils soient en capacité de créer, de s’exprimer individuellement pour servir le collectif. »
On doit laisse de la place à la créativité des joueurs. Ce domaine d'expression leur appartient aussi.
La forme physique de l’équipe
« Physiquement l’équipe est bien. Mais à partir du moment où on veut aller presser comme on l’a fait au match précédent, il faut être capable, pendant de courts instants, d’aller mettre une intensité encore plus importante. Et l’objectif n’est pas de le faire une fois, mais trente, quarante voire cinquante fois dans le match. Tout en ayant la maîtrise qui fera mal à l’adversaire. »
Le capitanat
« Adrien Truffert incarne l’identité rennaise. Je trouve que c’est quelqu’un dont les valeurs ressemblent à celles du club. Il a été un formidable capitaine lors du match face à Strasbourg. Maintenant, j’ai aussi besoin de voir chacun de mes joueurs pour former un noyau, ce que j’appelle « le Conseil des sages », qui serait représentant du vestiaire. On a besoin de temps pour prendre le sentiment de tout le monde. »
L’adversaire
« Saint-Étienne est une équipe qui a la faculté de verticaliser à la récupération, avec une grande densité à l’intérieur. Ils sont capables de mettre un contre-pressing à la perte avec des profils offensifs très impactants, rapides et qui peuvent nous mettre en difficulté. Maintenant, on a aussi travaillé pour leur poser problème et leur imposer notre rythme. »
Brice Samba
Son premier mois au club
« Je suis très fier d’avoir rejoint le Stade Rennais, c’est une grande institution. Mon intégration se passe bien. J’apprends à connaître tout le monde, à prendre mes repères. Mais mon cas personnel n’est pas ce qui m’importe le plus, si je suis ici c’est pour remporter le plus de matchs possibles avec l’équipe. »
Trouver ses repères sur le terrain
« On s’entraîne tous les jours pour créer des automatismes, être performants ensemble. Le sport de haut niveau est fait de changements donc on doit continuellement s’adapter, ça fait partie de la vie d’un footballeur. »
L’arrivée d’Habib Beye
« Le coach a mis en place ses idées en 48 heures, ce n’était pas évident. Chaque entraîneur a sa manière de voir le football. Il veut une équipe qui court, qui agresse son adversaire. C’est ce qu’on a réussi à mettre en place en peu de temps et je pense que, avec les semaines à venir, le système sera encore mieux huilé. »
Ses interventions décisives face à Strasbourg
« Je n’ai pas pris de but et c’est ce qu’un gardien recherche avant tout dans une rencontre. C’est peut-être mon match le plus abouti depuis que je suis ici. Je savais que ça allait arriver. Je travaille très dur au quotidien pour être décisif et performant. Je pense que c’est cette rigueur qui m’a aussi ouvert les portes de l’Équipe de France. Ça passe par le travail, l’acharnement et être toujours à 100 % dans les matchs. »
La situation de Rennes au classement
« L’équipe dispose de joueurs de haut niveau. On sait que le Stade Rennais n’est pas à sa place et je n’ai aucun doute que, lorsque chacun aura ses repères, l’équipe va performer. Si on est tous bons en même temps, le club ne sera plus à cette place-là, j’en suis sûr. J’ai une grande confiance envers le staff et le groupe. »
Eirik Horneland, entraîneur de l’AS Saint-Étienne
« Rennes est une équipe qui va tout faire pour sortir de cette zone dangereuse rapidement. Après leur succès face à Strasbourg, ils vont venir avec de la confiance. On sait qu’à domicile, on est une équipe en réussite et on espère poursuivre dans ce sens. »
J21 de Ligue 1 McDonald's
AS Saint-Étienne / Stade Rennais F.C.
Samedi 8 février - 21h05
Stade Geoffroy-Guichard
Match diffusé sur DAZN
