Habib Beye : « On ne lâchera pas et on maintiendra cette énergie. »

Les mots du Président : 
« Ça montre le soutien et la force qu’il veut donner à ce staff. Il a dit de ne rien lâcher. Soyons ensemble à Strasbourg. L’avantage du football, c’est qu’un autre match va arriver très vite. On doit être concentré et mettre toute notre énergie sur ce match. »

Un scenario qui se répète : 
« Je ne l’ai jamais vécu en tant que joueur. C’est presque à l’identique à chaque fois. Ce qui est dur, c’est que l’on a beau essayer de changer, d’impacter, de gérer le match différemment, il y a quelque chose de psychologique qui fait que ça devient presque comme un traumatisme qui les anime. Il y a peut-être une crainte de mettre moins d’agressivité. On a aussi toujours le scenario où l’on peut inscrire le troisième but. Ces momentums sont vraiment importants. Il faut continuer de mettre l’énergie. Le second but est sincèrement de grande qualité collectivement. J’espère que le déclic interviendra dimanche. Car c’est dur pour moi en tant que coach de voir les joueurs déçus malgré les efforts fournis. On n’est pas loin du compte, on est souvent très proche de ce que l’on veut de cette équipe mais les traumatismes reviennent, ça impacte tout le monde. Je pense aussi aux supporters où les émotions vont dans les deux sens. »

Le classement : 
« Ce sont dix points que l’on a lâchés. La réalité est comptable mais le Président nous a donné beaucoup de confiance. Il faut que l’on soit capable de la rendre et d’enclencher une nouvelle dynamique. On ne lâchera pas et on maintiendra cette énergie. »

Les choix dans le groupe : 
« Il n’y a rien de figé pour Seko Fofana et Ludovic Blas. Ils seront à l’entraînement jeudi et dans la compétition pour être titulaire ou dans le groupe pour Strasbourg. Je demande un investissement de tous les jours. Je donne trop d’importance à l’entraînement pour gâcher une seule seconde. Les vingt joueurs qui sont à Toulouse ont mérité d’être là. »

Sa situation : 
« Je ne suis pas accroché à un poste, ni à un contrat, mais à la réussite du Stade Rennais. Si demain les dirigeants considèrent que la réussite ne passe plus par moi, ce sera une décision logique au vu de la dynamique. Je n’en ai pas envie car j’ai l’énergie. Mon équipe répond dans le jeu, elle fait des choses, elle créée des choses. Mais il est certain que dans le football, il faut gagner des matchs. Je garde le sourire et la passion sans crainte de quoi que ce soit car je veux donner de la force aux joueurs pour qu’ils soient capables de renverser la situation. Je suis sûr qu’ils le feront dimanche. »