« Gérer les émotions d'un match à l'extérieur », les déclas avant le déplacement au Paris FC

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Habib Beye

Le groupe
« Nordan Mukiele s’entraîne à part, Abdelhamid Aït-Boudlal est suspendu et on a une incertitude sur Frankie, liée à la tension des deux matchs rapprochés, on se donne 24 heures pour savoir s’il peut enchaîner, ce n’est rien de grave. »

Pas d’euphorie
« L’ambiance générale est bonne, il n’y a pas d’euphorie et on s’est remis dans le travail, on a fait en sorte de gérer la charge des joueurs qui vont arriver à leur quatrième match pour avoir tout le monde à 100% sur la séance et pour se donner le temps de bien préparer le match. Nous voulons garder le positif du match contre Strasbourg et contre Toulouse. »

De la réussite face aux équipes qui proposent du jeu
« Cela nous amène à avoir plusieurs outils, on s’est affirmé comme une équipe assez redoutable avec l’attaque de la profondeur. Nous sommes toujours dans la volonté de dominer, d’avoir le ballon, nous l’avons moins eu contre Strasbourg et on a quand même été dominant en étant juste techniquement pour attaquer ces espaces. »

Palier la suspension d’Abdelhamid Aït Boudlal, la potentielle absence de Frankie
« La réflexion est simple. Ce sont des opportunités pour les joueurs qui ont moins joué et qui sont dans cette concurrence, ils doivent montrer qu’ils sont capables de rentrer dans cette rotation. Les opportunités sont à saisir. Si Abdelhamid nous manquera car il a été performant, nous avons les joueurs capables de pallier à ces absences. Quand on a des séances compensatoires pour ceux qui ont moins joué, je suis présent avec la même énergie pour montrer aux joueurs qu’ils peuvent être amenés à démarrer au prochain match. »

Des choix à faire
« Nous voulons montrer à ceux qui jouent moins qu’ils font partie de ce groupe et de la performance globale. Certains joueurs ne sont pas entrés contre Strasbourg et ils ont participé à construire notre performance. J’assume mes choix, seulement onze joueurs peuvent démarrer et ce n’est pas suffisant pour la saison. Cela peut tourner très vite aussi, d’un groupe à un autre, d’un onze à un autre, vous avez toujours votre carte à jouer, il faut saisir les opportunités que ce soit 30 ou 5 minutes. L’impact peut aussi être dans la vie de groupe. J’ai dit à certains joueurs qu’il faut accompagner l’équipe, assumer ce rôle et entrer avec la plus grande détermination possible. »

La place de Breel Embolo
« Breel est extraordinaire humainement. Je suis allé le voir après Toulouse, son rôle de remplaçant était lié à l’enchaînement et il a été exemplaire avec un bel état d'esprit. Quand on marque, il a été le premier à sauter de joie. Nous avons eu de la continuité avec Kader, Breel a déjà marqué, il marquera encore et il sera très important pour nous, il comprend cette situation, c’est un moteur qui accompagne les autres. Breel est aussi un immense compétiteur, c’est le type de joueurs qu’on veut entraîner quand on est coach. Son engagement est total à l’entraînement et c’est très plaisant. »

Le Paris FC
« Nous allons faire face à une équipe joueuse composée de profils d’expérience mêlés à l’ossature présente en Ligue 2. Le PFC a des moments forts avec des joueurs de talent comme Kebbel, Simon, Krasso, Geubbels. Nous devrons être concentrés, impliqués dans des proportions supérieures au match de Strasbourg. »

Mahdi Camara
« Mahdi monte en puissance, il nous amène de l’impact, il est aussi à l’initiative sur le quatrième but contre Strasbourg. C’est un amoureux de l’entraînement, très important pour le groupe. »
 

Breel Embolo

La victoire face à Strasbourg
« Ce n’est pas un réveil, Nice ne méritait pas forcément de gagner, Toulouse c’était un très bon match avec des erreurs. Contre Strasbourg nous avons obtenu une belle victoire, attendue pendant longtemps et méritée, à nous de prendre le positif pour enchaîner. Nous avions tous besoin de cette victoire, je n’avais jamais vécu une telle situation avec tous ces nuls qui auraient pu être des victoires, il n’y a aucun tricheur dans le groupe. »

L’éclosion de Kader Meïté
« Ce n’est pas de la concurrence avec Kader. Dans ce système, on est quatre attaquants avec Estéban et Nordan à pouvoir jouer à ces postes. Je suis venu avec de l’ambition et j’arrive d’un club où il y avait beaucoup d’attaquants. Kader est un très bon garçon avec beaucoup de qualités, il travaille dur. Lui et Estéban défendent également beaucoup, c’est précieux pour l’équipe. Si on marque tous beaucoup de buts, je serai le premier content. »

Son adaptation
« Je travaille ma connexion avec mes coéquipiers pour mieux les connaître et je suis content d’avoir trouvé ma place dans cette équipe. J’étais un peu frustré comme tout le monde des résultats, je travaille chaque jour, c’est un changement dans ma vie. Je sais ce que cette équipe a dans le ventre et je sais que je marquerai beaucoup de buts. La météo bretonne ? Il fait meilleur qu’en Suisse (rires), le temps évolue vite. L’important pour moi, ce sont mes enfants, ils trouvent leur place, cela donne de la force. Je veux aussi redonner sur le terrain ce qu’on nous apporte au club. »

La dynamique
« On est bien préparé pour aborder les matchs et ce n’est pas facile de gagner en Ligue 1. J’essaie d’apporter mon énergie positive, mes qualités, mon expérience, on échange beaucoup notamment avec mes coéquipiers de l’attaque, on se pousse beaucoup à l’entraînement. Dans ce championnat, tout est ouvert, on peut toujours arriver où on veut être. »

L’adversaire de vendredi
« Le Paris FC est une très belle équipe avec beaucoup de talents, ils montrent des qualités avec fréquemment des 1vs1 sur le côté, particulièrement Kebbal qui fait un bon début de saison. Leur milieu fait bien circuler le ballon aussi. Nous devons gérer les émotions d’un match à l’extérieur, on connaît nos qualités et nos forces pour leur faire mal et on va y aller avec humilité et confiance pour décrocher les trois points. »