
Lorenz, quelle a été ta première réaction lorsque tu as pénétré dans ce nouveau centre de performance ?
J’ai été très heureux et très impressionné par le travail qui a été réalisé. Depuis que je suis arrivé, en 2015, il y avait déjà l’idée d’une Piv2. La voir enfin, ça fait plaisir. Ces infrastructures sont dignes du top 5 de Ligue 1, facilement.
Qu’est ce qui te plaît le plus dans ce nouveau bâtiment ?
La salle de musculation, car c’est un passage obligé quand on est athlète de haut niveau. On y est trois ou quatre fois par semaine. Elle sert aussi tous les jours pour s’échauffer avant les séances d’entraînement, c’est important. Elle est grande, il y a tous les équipements nécessaires pour bien s’entraîner, ça donne envie. Rien n’a été laissé au hasard, que ce soit côté muscu, chez les kinés, le vestiaire, la partie balnéo… Les équipements et la modernité des lieux, il y a tout. Tout est bien pensé, tout est plus facile d’accès, c’est top.
C’est un changement de monde ?
Déjà, quand j’ai intégré le centre d’entraînement des pros il y a quelques années, j’avais des étoiles plein les yeux. Finalement, ce n’était rien par rapport à ce dont on dispose aujourd’hui.

Un joueur qui s’entraîne bien, c’est un joueur qui fait aussi le nécessaire avant et après les séances d’entraînement, d’où la nécessité d’avoir de bonnes infrastructures…
Oui, c’est une mentalité à avoir. On est formé pour ça, c’est notre métier, notre devoir. On doit faire attention à nous au maximum, ça passe par les soins chez les kinés, la balnéothérapie, le renforcement musculaire, l’alimentation… Pour pouvoir supporter les charges de travail, il faut bien récupérer des efforts. Les joueurs consacrent de plus en plus de temps à ça, on doit être dans le détail. Il y a les exigences du terrain et celles de la vie en dehors, tout ce qu’on ne voit pas, le repos, le sommeil, la nutrition, l’hydratation…
« Le club a des ambitions et il les confirme avec cette nouvelle Piverdière »
Tu as pris tes marques facilement dans ces nouveaux lieux ?
On se sent très bien, l’ambiance est toujours aussi familiale dans ce nouveau bâtiment. Bientôt l’administratif et l’Académie pourront profiter eux aussi de super installations, ce sera très cool. À l’ETP, on ne va pas se plaindre, on était bien près du stade, c’était un privilège aussi d’avoir le Roazhon Park à côté. Mais je sais que bientôt les jeunes formés au club auront des conditions d’entraînement et de scolarité exceptionnelles, ça permettra à l’Académie de maintenir son rang au plus haut niveau. Des petits chanceux (rires).
Ces évolutions sont nécessaires selon toi ?
Oui, et je pense que le Stade Rennais peut être fier de ce qu’il met en œuvre. Le club a des ambitions et il les confirme via cette nouvelle Piverdière qu’il doit viser le top 5 français à l’avenir.

Vous disposez également de nouvelles pelouses. Que penses-tu de ces nouvelles surfaces ?
Ça change beaucoup, surtout au niveau de la vitesse de jeu. Ça a un impact positif sur la qualité de l’entraînement. On se prépare mieux sur de bons terrains. Dans les exercices, tout va plus vite, donc on progresse plus.
« On est entouré d’arbres, c’est très agréable. »
Et vous restez à la Piverdière !
J’aime beaucoup cet endroit, on est à côté de tout, près du Roazhon Park, on peut aussi faire nos courses pas loin après les entraînements si on veut. Sur le domaine de la Prévalaye, on peut faire des sorties vélo, du footing, c’est très bien placé. On est entouré d’arbres, c’est très agréable.
Qu’ont dit tes collègues lors de la première visite ?
On a tous dit que c’était fou ! Personne n’en a pensé moins. Certains ont connu d’autres clubs avant le Stade Rennais, ils reconnaissent que l’on a maintenant un des meilleurs centres d’entraînement de France.
L’ancien bâtiment est désormais démoli, un petit pincement au cœur ?
Ça fait bizarre, parce qu’on y était il y a moins d’un mois encore. On garde en mémoire les bons moments vécus là-bas, on se souvient des anciens qui ont côtoyé ces murs. On n’oublie pas le passé mais on regarde devant !